Situé à proximité du futur Lycée-Collège cantonal, de la Ferme-Asile, de l’école de Champsec, le nouveau centre de rencontres, loisirs et cultures s’ancre au cœur du Cours Roger Bonvin. Il devient un acteur important du site en y apportant de multiples activités pour les citoyens et augmente ainsi l’attractivité de cet espace public sédunois.
Le bâtiment « Robinson Crusoé » fait face à la chapelle de Vissigen et crée un dialogue avec cette dernière tant au niveau de sa volumétrie que de son accroche au Cours Roger Bonvin. Le programme, réparti sur un seul niveau, permet à tous les locaux d’être en connexion directe avec leur environnement végétalisé tout en contribuant à une expression pavillonnaire qui procure une identité forte au centre de loisirs.
Sa construction se veut exemplaire tant au niveau de son efficience énergétique que des matériaux renouvelables qui le composeront. L’opportunité de montrer l’exemple auprès de la population et de sensibiliser la jeunesse sur les enjeux environnementaux actuels offrira la possibilité à la Ville de Sion de construire de manière écoresponsable un bâtiment à énergie positive pour le bien de tous. 

L’enjeu principal de ce projet est d’intégrer le futur volume couvert de la patinoire dans un site paysager de qualité qui mérite que son atmosphère naturelle et bucolique soit préservée et valorisée.  Dans cette optique, le projet « pyrophorus » s’inspire de la nature et la positionne au cœur du concept global afin qu’elle en devienne le fil rouge. 

L’ensemble programmatique est réparti dans deux volumes distincts afin de diminuer leur impact construit sur le site et de pouvoir structurer et différencier les espaces extérieurs. Un premier bâtiment pavillonnaire regroupant la buvette et les vestiaires est installé à proximité du volume de No Limits Canyon afin d’intégrer ce dernier au site sportif et qu’ensemble une synergie soit créée. La position stratégique du pavillon définit l’entrée sur le site et la position de la buvette en tête de bâtiment affiche la fonction publique du lieu et active l’entrée sur le site.

À l’arrière, dans la pénombre de la clairière s’installe la surface sportive et culturelle. Sa couverture se veut être la plus minimaliste et la moins construite possible afin de laisser la nature pénétrer au cœur de l’aire de jeu et que le ressenti d’une structure quasi éphémère soit perçu, par respect au site environnant. Ouverte généreusement sur les 4 côtés, la surface de jeu s’inscrit naturellement dans la clairière boisée.

La surface créée permettra d’accueillir des activités variées en lien avec les saisons comme des marchés durant le printemps, des concerts et théâtres en été, une exposition mycologique durant l’automne et une surface de glace en hiver. Durant la nuit, la couverture de l’aire culturosportive illuminera la clairière et sera signe d’activité dans le village. Au petit matin, la présence du bâtiment aura disparu dans la brume jusqu’à la prochaine activité.

L’essence même de ce concept s’inspire d’une histoire qui se déroule à l’époque précolombienne où les peuples autochtones utilisaient des Pyrophorus pour éclairer leurs villages. Ces coléoptères luminescents étaient cueillis dans la forêt puis installés dans de petites cages pour que la nuit ils émettent une douce lumière qui répandait une ambiance mystique dans leurs villages situés en lisière de forêt. 

Le projet « Cinquième soleil » s’inscrit dans le développement de la ville du XXIème siècle de Sion et a pour mission de lancer la reconversion de ce site industriel en un quartier à usages mixtes. Le site d’intervention possède une situation privilégiée au sein du plan de quartier Ronquoz 21.

L’implantation des bâtiments respecte les alignements et les écarts souhaités dans le plan de quartier. Les quatre volumes sont volontairement décalés en plan afin d’offrir des dégagements et vues lointaines pour chaque bâtiment. En coupe, les volumes ont tous des hauteurs variées afin de diversifier les perceptions au sein de l’îlot. Les matérialités et les modénatures pour chacune des constructions sont également différentes afin d’éviter une monotonie ennuyeuse au cœur de l’îlot et au contraire de créer des ressentis sensoriels variés. L’acier pour le bâtiment administratif, le béton végétalisé pour le parking silo, le bois pour l’immeuble de logements et les plots de verre pour la sous-station électrique.

Images : ©Gaëtan Dousse

Le site de l’école de Leytron est constitué de nombreux bâtiments d’époques et de caractères différents. Les extensions apportées au fil des années ont répondu aux besoins programmatiques du moment et doivent être maintenant intégrées dans l’ensemble du complexe scolaire.
Le projet « où est Charlie ? » prévoit un repositionnement stratégique des services scolaires et parascolaires sur le site tout en y apportant des synergies entre ces entités, entre autres, grâce aux aménagements extérieurs. L’axe nord – sud du site est relié physiquement et devient la colonne vertébrale du projet. Toutes les entrées des différents bâtiments communiquent directement avec cette dernière et ces relations permettent d’y apporter de la vie au cœur du complexe.
Tous les accès piétons depuis la périphérie du site atteignent cet axe principal et ce dernier permet ainsi de rejoindre chacun des bâtiments de manière aisée et rapide.

À travers l’exposition « Living Room », nous vous proposons une cartographie de dix « espaces de vie », singulièrement différents, dépeints à la lumière de nos 2 disciplines : la photographie et l’architecture. Exposer dans un même espace différentes typologies d’habitat et d’aménagement, c’est faire le portrait d’une société hétéroclite. Chacun de ces documents raconte à sa manière une part de l’histoire des personnes, couples ou familles que nous avons rencontrés. Présenté sous la forme d’un triptyque (portrait, plan, objet) l’architecture des lieux se télescope aux trajectoires personnelles des habitant·e·s vous permettant d’entrer dans l’intimité de leurs foyers.

Les portraits, réalisés à la pellicule argentique, rapportent fidèlement l’ambiance, la lumière. Plus encore, c’est comme si le grain d’argent avait la possibilité de retenir l’émotion du moment. Le procédé apporte une dimension plus posée, une rencontre de matière à matière, il impose de prendre son temps. Les photographies comme les plans sont destinés à représenter un moment précis et figé. S’attachant à décrire dans le plus grand détail l’architecture et l’aménagement des espaces, chaque objet, chaque plante, chaque meuble est fidèlement dessiné permettant aux spectateur·trice·s de se projeter dans l’usage de chacun de ces éléments. Les plans sont développés selon une ancienne technique de représentation : le cyanotype. Des objets, emblématiques, précieux, en souvenir de, ou ramené de voyage, nous ont été confiés. Ceux-ci, figurant tels des totems, se dressent alors comme la porte d’entrée de chacun des univers.

Nos procédés respectifs nécessitent des gestes qui se répondent : la photographie argentique et le cyanotype sont toutes deux des méthodes d’empreintes physicochimiques. Par nos approches respectives qui s’ancrent dans la matière, nous donnons à voir la capacité de chacune et chacun à créer son monde intérieur.

Le site retenu pour la construction de la nouvelle structure d’accueil de la petite enfance de Saillon se situe dans la frange nord de la plaine du Rhône. En amont, son bourg médiéval si caractéristique et ancré dans l’histoire du développement du village fait écho au déploiement des constructions se situant dans la plaine. L’enjeu principal de ce projet se joue dans l’insertion d’un nouveau bâtiment devant interagir avec les structures scolaires existantes aux multiples volumétries, tout en se situant au pied du vieux village qui surplombera la nouvelle construction et sa cinquième façade.

SITUATION ET IMPLANTATION
L’entreprise Oiken se charge de distribuer de l’énergie durable pour les différents besoins familiaux ou professionnels. Afin de créer un lien fort entre les clients privés et l’entreprise, l’expression du nouveau bâtiment s’apparente à une architecture de petites maisons. Cette image devient un signal fort très représentatif des activités d’Oiken et montre l’importance de ses clients au sein de son entreprise.
Le nouveau volume s’implante le long du canal qui est un élément marquant de ce site paysager. Devant le bâtiment, le parking des collaborateurs et visiteurs prend place et permet de créer une distance entre la route transversale et le bâtiment, ce qui le rend visible de loin.
Cette implantation permet la possibilité d’extensions futures sur une grande partie du site.

VOLUMETRIE ET EXPRESSION
Le bâtiment se présente sous la forme d’un parallélépipède rectangle découpé en 4 maisonnettes. Ce profilage de la face pignon permet de diminuer l’échelle du bâtiment et d’inscrire une expression forte dans ce site paysager. Une fente en forme de maisonnette découpe le volume sur toute sa largeur et marque l’entrée principale du bâtiment. Elle devient un emblème fort qui guide naturellement les visiteurs vers les parties publiques. La séquence architecturale qui montre l’accès principal au bâtiment est un élément crucial dans l’esprit d’inviter les clients à découvrir la maison Oiken.

Le site retenu pour la construction du dépôt des travaux publics de Nendaz offre un large dégagement sur la plaine du Rhône et s’inscrit dans une forte topographie passablement modifiée au fil des années. L’enjeu principal de ce projet se joue dans l’insertion d’un programme de grande surface sur un site escarpé, tout en intégrant au maximum les volumes émergents. La perception de la 5^e façade est également très présente dans ce contexte et doit répondre à une intégration sensible et mesurée depuis l’amont.

Dans cette idée, le projet «mountàgne» s’inspire directement des étables d’alpage qui s’intègrent tant au paysage qu’à la pente abrupte des sites montagneux tout en offrant une surface plane, en avale, devant les différentes entrées. 

Le nouveau bâtiment s’étire d’est en ouest et se coiffe d’une généreuse toiture à deux pans. Une grande partie du programme se glisse sous la pente du terrain, entre la partie construite visible et la route cantonale dans le but de diminuer au maximum l’impact visuel des volumes sur le site. En amont, une placette faisant face à une lucarne marque l’entrée publique du bâtiment tandis qu’en aval, la place de manœuvres jouxte la façade principale du centre multifonctionnel. 

La maison existante située au centre de la parcelle est démolie et n’est pas réutilisée pour des raisons d’efficacité et de rationalité constructive. 

Ce projet propose de concentrer l’ensemble du programme (l’école et les salles de gymnastique) sur la partie nord du site dédié au concours. Ce choix s’explique par la volonté de trouver une solution rationnelle permettant la synthèse de toutes les contraintes du site.

Il s’agit donc de répondre et d’offrir une solution pragmatique à la problématique principale du programme : l’implantation de deux salles de gymnastique enterrées. Le choix de positionner ces deux salles de gymnastique sous la cour nord (plutôt que sous la cour sud) offre plusieurs avantages.

Premièrement, l’intervention architecturale se limite à la zone la moins sensible (en ce qui concerne le patrimoine) libérant ainsi le reste de la parcelle de tous travaux importants. Caractérisée par la massivité du mur et la végétation de la place, la cour sud est laissée totalement vierge de toutes constructions souterraines permettant à ce site de conserver sa face « historique ».

Deuxièmement, la morphologie de la cour nord permet la disposition d’une salle double, divisible et accessible indépendamment l’une de l’autre par une bande de service à l’ouest. Ces salles sont éclairées naturellement par des percements effectués dans le mur de soutènement de la cour nord ainsi que par une puit de lumière.

Pour terminer, la perspective de n’avoir qu’un bâtiment et qu’un chantier à réaliser s’inscrit dans la recherche d’une efficacité conceptuelle permettant d’aboutir à une solution économique, écologique et fonctionnelle. Le Collège des Parcs et la cour sud pourraient ainsi continuer de fonctionner, indépendamment du chantier, tout en garantissant la sécurité des écoliers.

Projet en auto construction d’une pergola de 12m2

Liste d’achat :
8 lambourdes 4x6x400 cm (pour la structure longitudinale du toit)
11 lambourdes 4x6x300 cm (pour la structure transversale du toit)
12 lambourdes 4x6x250 cm (pour les pieds)
80 vis 80mm (pour faire tenir le tout)

A vos perceuses!

La caractéristique du village de Chamoson est son implantation sur le plus grand cône alluvial de Suisse, terreau d’un vignoble d’envergure participant fortement à l’identité du lieu. Cette situation en balcon sur la plaine dégage des vues privilégiées sur la plaine. Les crêtes au nord-est marquent le paysage par leur ondulation douce, rythmée au fil de la pente par la structure géométrique des murs de vigne.
Le projet d’aménagement du site de Fosseau-Ouest se veut respectueux de cette topographie en pente régulière s’étendant du nord-est au sud-ouest.
Les nouveaux bâtiments s’installent dans la pente à l’image des rochers visibles dans le vignoble des crêtes au loin. La prairie en pente épouse leur socle minéral. Par endroits, la topographie forme de légères buttes, pour dégager replats et aires de jeux ou simplement pour générer des épaisseurs de terre suffisantes pour la plantation de petits arbres en cépées.
Deux places, une au nord et la seconde au sud proposent des replats dans la pente. Leurs grandes dalles offrent de généreuses plateformes pour se rencontrer, flâner et jouer, au devant des commerces. Elles constituent les accroches avec la rue de la Tour (vers le coeur du village) et le chemin des Martinets (vers l’école) et sont reliées entre elles par un cheminement principal.
Des cheminements secondaires en gravier stabilisé desservent chaque bâtiment et proposent une liaison verticale avec les parcelles en amont et en aval.
La palette végétale déployée sur le site propose une déclinaison d’essences indigènes, telles que le cornouiller, la viorne, l’érable champêtre, le cerisier ou le tilleul, en alternance de tiges et de cépées et en association avec des arbres fruitiers. Une gestion différenciée des surfaces enherbées offre tantôt des pelouses pour jouer à proximité des bâtiments, tantôt des prairies fleuries comme réservoirs de biodiversité sur le périmètre extérieur.
L’éclairage se concentre principalement sur les espaces majeurs (place nord et place sud) avec un éclairage d’ambiance diffus.

La salle de l’abeille a été construite en 1958 puis une annexe y a été rajoutée quelques années plus tard. Le volume initial se retrouve affaibli par ces ajouts qui réduisent son expression en formant un ensemble disparate et peu cohérent. L’idée principale du projet est de retrouver l’image forte de l’édifice de base en le mettant en valeur. Les volumes connexes sont nettoyés et clarifiés. Au final, une seule annexe positionnée en retrait du volume de base s’intègre à l’ensemble et laisse la part belle au bâtiment principal de l’abeille qui retrouve tout naturellement sa superbe.
L’entrée principale de la salle de l’abeille se situe en aval du bâtiment. Un espace public y est rattaché et devient une main tendue qui invite et guide les spectateurs vers l’entrée. En amont, une seconde place piétonne de taille plus modeste connecte le bâtiment au centre du village et indique l’accès pour le local de la fanfare. Cet espace extérieur est primordial car il met en valeur la façade arrière et de ce fait, elle devient d’une plus grande importance pour le quartier environnant.
Le bâtiment principal de l’abeille est simplement rafraîchit afin de ne pas dénaturer son caractère. Pour ce qui est de l’annexe, une nouvelle peau extérieure vient l’habiller telle une dentelle. Son expression est tirée des bâtisses du village construites en briques ajourées. Une variation des profondeurs de briques permet d’accentuer les verticales dans le but de s’apparenter à l’expression du bâtiment principal.
Les deux volumes possèdent ainsi une matérialité minérale mais traitée de deux manières distinctes. Un contraste est crée entre la masse pleine du bâtiment de l’abeille et la légèreté du bâtiment annexé.
Durant la nuit, l’annexe servira de lanterne qui sera un signal fort d’appel à la fête. 

L’objectif principal de ce projet est de donner une nouvelle identité au Collège des Sablons en vue de sa réaffectation. L’intervention majeure consiste à supprimer les deux entrées existantes au nord et au sud tout en créant un nouvel accès public sur la façade ouest faisant face à une petite place dédiée à l’Auberge de Jeunesse. À l’échelle du quartier, cette nouvelle place s’inscrit comme une dilatation dans le cheminement piéton amont-aval existant proposant aux utilisateurs un espace de rencontre chaleureux. Un large couvert souligne l’entrée du bâtiment et affirme le caractère public de cette place. 

La surface de la toiture du bâtiment Viteos (en avale de l’auberge) est légèrement détachée de cette nouvelle place. N’ayant plus de fonctions en lien direct avec l’Auberge de Jeunesse, elle pourra être aménagée librement. Des espaces de jeu ainsi qu’une petite scène seront implantés à cet endroit.

CONCEPT GÉNÉRAL
L’objectif principal de ce projet est de condenser les activités pour libérer la parcelle et permettre une utilisation rationnelle du sol. La surface ainsi économisée est arborisée. La totalité du complexe s’inscrit comme un îlot minéral dans un environnement végétal. 

IMPLANTATION
Le bâtiment prend la forme d’un parallélipipède rectangle et s’implante sur la moitié sud de la parcelle. Il définit deux espaces extérieurs aménagés en relation avec les activités du rez-de-chaussée. 

RÉPARTITION PROGRAMMATIQUE
Le bâtiment est divisé en deux parties. À l’ouest un grand volume permet d’accueillir la halle de contrôle des véhicules. Dans la moitié restante, à l’est, sont réparties, sur deux niveaux, les fonctions administratives. 

MATÉRIALITÉ
L’expression générale du bâtiment se caractérise par l’affirmation d’une grande toiture regroupant les différentes parties du programme. En façade, une structure verticale file sur tout le pourtour de la construction et uniformise sous une même image les différentes parties du programme. 

CONCEPT
L’objectif principal de ce projet est de réunir sous un même toit les différentes affectations du programme en offrant aux communes de Monthey et de Collombey-Muraz une nouvelle caserne fonctionnelle et flexible. Un outil de travail qui saura s’adapter aux évolutions futures. 

IMPLANTATION
La nouvelle caserne prend la forme d’un parallélipipède de faible hauteur. Elle s’implante au centre de la parcelle, proche de la limite Ouest, et dé nit 3 zones extérieures d’affectations différentes. Par le jeu des masses, elle dialogue avec les autres volumes du site et s’inscrit dans la continuité de l’axe «industriel» Sud-Ouest/Nord-Est.

RÉPARTITION DU PROGRAMME
La toiture est supportée par 3 boîtes qui abritent chacune une partie de programme. La grande boîte, en lien avec l’entrée, est divisée sur deux étages. Au rez-de-chaussée prennent place les affectations en lien avec la halle (vestiaires, buanderie, locaux de stockage, etc). L’étage abrite l’ensemble des bureaux et des salles de formation.
La boîte Sud-Est est affectée au lavage des véhicules ainsi qu’à l’atelier mécanique. La dernière boîte accueillant les locaux techniques au rez-de-chaussée et la piste de gaz à l’étage. Entre ces boîtes se déploie la grande halle qui jouit d’une hauteur sous structure de 6 m permettant une totale flexibilité d’aménagement. 

MATÉRIALITÉ
L’expression générale du bâtiment se caractérise par l’affirmation d’une grande toiture supportée par 3 volumes. L’affectation est reconnaissable par la vue sur les véhicules de la halle grâce à la transparence de la façade. Les boîtes sont habillées de profils verticaux en aluminium et servent de peau à la structure en béton. Les percements se découpent en retrait de cette peau métallique. 

CONCEPT
L’idée principale de l’intervention consiste à repenser les typologies des appartements tout en gardant un maximum d’éléments existants, ceci afin de diminuer les coûts de transformations et d’assurer la faisabilité du projet. Cette économie de moyen a également pour but de mettre en avant les qualités intrinsèques du bâtiment. 

INTERVENTION (EN PLAN)
L’intervention volumétrique principale consiste à combler le « trou » (entre les deux bâtiments voisins) par une construction légère qui agrandit la surface de plancher et permet de créer 3 nouveaux appartements pour les étages 1 à 5 (2 x 3 pièces/1 x 4 pièces) et 2 appartements au 6ème étage (2 x 5 pièces).
La nouvelle circulation (escalier et ascenseur) est déplacée au centre du volume afin de pouvoir distribuer efficacement les appartements. Afin de rationaliser l’intervention, les services sont réunis dans des « boîtes » compactes. Celles-ci (se répétant à tous les étages) ont également pour objectif de séparer les différentes pièces des appartements. 

TYPOLOGIES
Tous les appartements s’organisent de la même manière. Le séjour, véritable pièce centrale, distribue directement les chambres, la salle à manger et la cuisine. Les « boîtes » de services séparent les es- paces évitant ainsi les couloirs. Des portes coulissantes, intégrées aux « boîtes », permettent de cloisonner les espaces.
Dans les appartements de 4 et 5 pièces (voir au verso), une chambre, en lien avec la salle à manger, offre une flexibilité d’usage aux typologies.
L’ajout d’une structure légère et vitrée au sud permet d’utiliser cet « ajout » comme un jardin d’hiver. Lorsque les fenêtres coulissantes sont ouvertes, l’espace se transforme en un grand balcon ouvert sur la cour.

L’objectif principal de ce projet est d’implanter un nouveau bâtiment qui redéfinisse les espaces extérieurs en lien avec les différentes affectations présentes sur le site. Dans ce but, le projet se positionne au nord-ouest de la parcelle. Il tire profit de la topographie pour générer deux places, sur deux niveaux différents.    La première place, en haut, connecte la partie « publique » du programme (le foyer et l’aula) avec l’entrée publique au bâtiment administratif situé au sud. La seconde place, en bas, sert d’espace de rencontre aux collaborateurs de l’Agroscope et connecte le restaurant ainsi que la bibliothèque au bâtiment consacré à la recherche situé au nord.

Les entrées sont marquées par de larges porte-à-faux qui soulignent le caractère public du bâtiment. Un escalier extérieur relie les deux places et permet de connecter efficacement les différentes activités. Le programme se divise en deux, avec une affectation principale pour chaque étage. Le rez supérieur est dédié au foyer et à l’aula. Tandis qu’au rez inférieur, on retrouve le restaurant ainsi que les salles d’études et d’archives. Les cuisines, en lien direct avec le restaurant, jouissent d’une entrée indépendante située au nord. C’est par celle-ci, que les livraisons et l’entrée du personnel se font. Quant à l’appartement du concierge, il jouit d’une entrée personnelle, directement depuis la place du haut, en bout de porte-à-faux.

Les façades sont recouvertes d’un revêtement en tavillon, une technique spécifique du Canton de Fribourg. Au-delà de cette référence régionale, ces petites lames de bois confèrent une esthétique chaleureuse à un bâtiment qui se veut rassembleur. Le travail de cette matérialité en « bandeaux » horizontaux inclinés permet d’intégrer subtilement les ouvertures ainsi que leur protection solaire. Ils réinterprètent de manière contemporaine la silhouette des anciennes fermes locales.

Ce projet propose de construire deux volumes bas qui s’implantent en «cascade» le long de la parcelle. L’ajout de ces deux volumes, l’un en amont, l’autre en aval de la salle polyvalente existante permettent de définir 3 espaces extérieurs de qualités.
La répartition des différents programmes est justifiée par les synergies offertes par le contexte existant.

Dans ce but, l’école enfantine et primaire ainsi que l’UAPE prennent place en aval de la salle polyvalente et viennent s’ajouter au programme infrastructurel existant. La position de l’école permet de profiter d’un espace d’implantation généreux plus à même de supporter un programme de cette ampleur. L’implantation de ce volume à cet emplacement permet d’agir comme élément structurant au développement du quartier du Chemin des Fraises.

Quant à la nurserie-crèche, elle s’implante en retrait de la route de Némiaz, en amont de la salle polyvalente. Elle jouit d’une situation calme en accord avec son affectation. Cette position à pour avantage de dialoguer avec l’échelle plus domestique du site.

Le choix de la répartition des deux affectations principales s’est donc fait dans un souci d’équilibrer les masses sur l’ensemble de la parcelle tout en tirant profiter des qualités propres à chaque situation.

LE MÊME, JUSTE DIFFÉRENT / Disséminé dans les différentes gares qui ponctuent le parcours du Transsibérien, le pavillon joue avec l’effet miroir de son enveloppe pour s’intégrer à son environnement. Plutôt que d’imposer son architecture, la peau spéculaire s’emploie à refléter ce qui l’entoure. La surface convexe du bâtiment permet de déformer, d’étirer, de jouer avec l’environnement. Le pouvoir d’attraction exercé par cet objet énigmatique lui assure à coup sûr d’être remarqué par les voyageurs.

UNE FORME SOUCHE ORGANISEE / Le pavillon prend la forme d’un cercle légèrement déformé. Les bords se dilatent ou se contractent pour laisser la place nécessaire aux affectations des espaces intérieurs. Le dessin du contour, atypique pour un bâtiment, pourrait évoquer les œuvres picturales d’un Kasimir Malevitch ou encore la morphologie des cellules souches embryonnaires. L’entrée au pavillon se fait par une cassure couverte, le seul évènement qui vient briser la pureté volumétrique de l’objet. Le guichet d’accueil est directement visible depuis l’extérieur. Les visiteurs longent le mur puis contournent un élément cylindrique pour se retrouver face au guichet. À l’arrière du meuble central, une alcôve avec bancs et chaises offre la possibilité aux voyageurs de préparer calmement la suite de leurs voyages.

REGARDER AU LOIN / Dès l’entrée, le sol du pavillon se soulève légèrement, le regard se hisse au-dessus des murs et l’horizon s’offre aux occupants du pavillon. La vue panoramique permet aux touristes de s’orienter facilement dans la ville. Chaque élément spatial répond à un besoin précis. Le guichet d’information se déforme et s’allonge jusqu’à toucher le plafond. Le meuble permet de présenter quelques livres, magazines et objets à vendre. Sur la gauche du guichet, un élément cylindrique, plus mystérieux dans son rôle, invite les touristes curieux à s’immerger un instant.

SPOUTNIK POLAR DISTORSION / Proche de l’entrée, le pavillon est transpercé d’un cylindre tandis qu’une sphère réfléchissante le surplombe. En levant les yeux, l’effet optique obtenu grâce au globe permet d’apercevoir son propre reflet encerclé par l’espace qui entoure le pavillon. À l’inverse des astronautes qui aperçoivent la terre entourée de vide, l’homme est ici au centre de la ville. Métaphore du voyage vers l’infini, le Spoutnik qui trône fièrement sur le bâtiment rappelle aussi aux touristes que la Russie fut le premier pays à conquérir l’espace.

L’objectif principal de ce projet est de saisir l’opportunité de la transformation de la salle polyvalente de Châteauneuf-Conthey afin d’offrir à ses utilisateurs un bâtiment à la fois fonctionnel et à l’esthétique contemporaine. Globalement, l’intervention architecturale se caractérise par l’ajout de deux entités qui viennent se coller au bâtiment existant. Au nord s’étend la nouvelle salle ainsi que la nouvelle entrée, tandis qu’à l’est une bande de service se déploie sur toute la longueur du bâtiment. Cette répartition claire du programme permet d’envisager une exploitation rationnelle des salles.

La forme générale est remodelée de telle manière à ce que le bâtiment ainsi transformé acquière un nouveau caractère. Cependant, comme c’est actuellement le cas, le pignon nord reste la signature, le visage principal du bâtiment. L’entrée principale de la salle polyvalente se fait par ce pignon et renforce l’importance de cette façade. Sur la toiture est, un léger arrondi permet de lier subtilement les locaux de services avec les 3 salles.

L’accès principal au bâtiment se fait donc dans l’angle nord-est. La proximité avec les parkings alentour ainsi que le dégagement dont jouit le bâtiment à cet endroit offre à cet emplacement les qualités nécessaires pour accueillir une généreuse entrée. Celle-ci est facilement repérable grâce au porte-à-faux créé par la découpe de l’angle du bâtiment. Contrairement à la situation actuelle, c’est la place devant le pignon nord qui devient l’espace d’accueil. La façade est permet d’accéder indépendamment aux deux autres salles.

Le projet de la nouvelle salle polyvalente tente de mettre en valeur les qualités existantes du bâtiment (structure, rationalité…) tout en offrant un nouvel écrin d’aspect actuel à cette infrastructure importante pour la région.

La volonté de l’implantation des bâtiments est d’intervenir subtilement afin d’intégrer au mieux le vaste programme sur l’ensemble du site paysager. La nouvelle extension a été scindée en deux volumétries afin d’avoir un impact minimal. Les deux masses émergentes représentent les deux fonctions principales du programme à savoir, la production et la promotion du produit. Elles sont reliées par l’entresol pour garantir une utilisation et un fonctionnement optimal. La hauteur réduite des bâtiments permet d’harmoniser et d’intégrer la bâtisse de 1930 et d’avoir une lecture d’ensemble. Les volumes coulissent les uns entre les autres et de ce fait jouissent tous de dégagements. Une place d’accueil est générée naturellement devant la maison existante. Elle est délimitée par les deux nouveaux volumes. Les livraisons sont maintenues à l’arrière afin de ne pas créer d’ambigüité avec les visiteurs.
L’organisation intérieure est réfléchie afin d’avoir un processus continu et fluide entre les diverses opérations de transformation du produit. Les flux de personnes sont clairement séparés entre le personnel et les visiteurs. En créant une place d’accueil inférieure à celle des livraisons, un deuxième rez-de-chaussée est obtenu et offre la possibilité de répartir sur deux niveaux les surfaces demandées de plain-pied. Le volume au nord englobe les murs de la cave actuelle. On y retrouve les pressoirs et les cuves de macérations des rouges. À l’étage inférieur de ce volume, les essais de vinification, la cave des vieux millésimes et les vestiaires du personnel prennent place. La vinification située sous le parking crée le lien entre les deux masses émergentes. Le volume sud est, lui, dédié au public. L’entrée du rez-de-chaussée est volontairement introvertie, elle offre une vue sur les entrailles de la cave. À l’étage prennent place les espaces de dégustations et de promotion des différents cépages. Les salles jouissent de vues cadrées sur le vignoble et le paysage valaisan.
Le pisé, matériau utilisé pour les façades, est un hommage au travail de la terre et de sa transformation. Ce matériau exigeant et novateur s’identifie au travail complexe et rigoureux de producteurs de vin qui recherchent sans cesse l’excellence. En plus de ses caractéristiques esthétiques, ses qualités écologiques renforcent le choix d’un bâtiment respectueux de l’environnement. En choisissant le pisé, l’image renvoyée de l’ensemble sera perçue comme une construction pionnière dans ce domaine.

Assainissement et transformation totale d’une grange. Seule la structure en « dur » est maintenue. Toute la structure légère existante est démolie pour faire place au nouveau bâtiment. Un appartement de 3,5 pièces est créé sur deux niveaux.

L’intention première de ce projet est d’intégrer au mieux un programme imposant pour l’échelle du site. Développer un projet fonctionnel est primordial, mais ne doit pas se faire aux dépens d’une intégration harmonieuse avec le contexte résidentiel.

Le programme a donc été scindé en deux volumes afin d’en réduire l’impact. Les masses émergentes représentent les deux fonctions principales du programme à savoir : les locaux de voirie et ceux des pompiers. Elles sont connectées entre elles par une place de manœuvres qui garantit une utilisation et un fonctionnement en binôme. Les deux bâtiments se font face et permettent de créer des synergies intéressantes. Le volume abritant la voirie est volontairement allongé afin de contenir les nuisances sonores et visuelles avec le voisinage.

L’organisation intérieure est réfléchie de manière à offrir un maximum de flexibilité d’usage. Une trame structurelle est mise en place. Le bâtiment de la voirie possède un sous-sol qui abrite les locaux pour le stock ainsi que pour de la location. Au rez-de-chaussée prennent place les services ainsi que tous les espaces de stationnement. Quant au bâtiment destiné aux pompiers, il se déploie sur deux niveaux hors sol. Les places des véhicules d’intervention ainsi que la station de lavage jouissent d’une hauteur de 6 m. Les locaux de service sont, eux, répartis sur deux niveaux.

Le système constructif se veut économique et cohérent avec les ressources locales. L’utilisation de matériaux naturels, recyclables et inertes va permettre d’améliorer le bilan environnemental de la construction. Les détails constructifs simples et modulaires vont dans ce même sens. Seuls le sous-sol et les fondations sont en béton. Les eaux de toiture sont utilisées pour les besoins de l’exploitation. Un biotope est développé sur les toits végétalisés des constructions. Les façades sont, elles, habillées de dentelle. Cette peau perforée adoucit l’image dégagée par les bâtiments et intègre parfaitement les volumes dans ce site champêtre.

Le mur de vigne existant est redéfini afin d’offrir une nouvelle base pour le projet de la maison des vins. Le bâtiment s’implante le long de la parcelle pour retravailler les limites et l’usage du mur. L’ensemble du projet se scinde en trois éléments distincts. La terrasse, offrant un prolongement à l’espace majeur, relie l’ensemble de l’aménagement au contexte environnant. Le nouveau volume se développe en longueur afin d’établir un véritable cadre visuel sur les paysages du Lavaux. Les places de stationnement ponctuent la dernière partie de l’implantation. Par la déformation du mur existant, la surface conquise à la vigne évolue en un nouveau belvédère. Sa forme et son positionnement sont également une reconnaissance des différentes caractéristiques composant le noyau du hameau. Sa toiture à deux pans, sa hauteur et son alignement parallèle à la circulation, dialogue avec le bâti existant en se basant sur les éléments identitaires du lieu.

L’organisation du programme partage les différents espaces sur deux niveaux : un étage supérieur dédié aux affectations publiques tandis que l’étage inférieur accueille le reste du programme. Le rez-de-chaussée se lit donc comme un prolongement de l’espace public. L’organisation de la salle de réception s’articule sur l’ensemble du plan afin de renforcer l’idée d’ouverture. L’espace majeur se déploie autour d’un noyau composé des circulations verticales et de la cuisine. L’étage inférieur, composé principalement de l’administration, du séminaire et de la dégustation, s’ordonne, lui, par une circulation distribuant les différents espaces.

La forme et la matérialité du projet réinterprètent le langage vernaculaire intrinsèque au site. De nature minérale, le socle est un développement du mur existant. Il offre le support à une structure de bois, composante d’une image éthérée du projet. Orientés sur le panorama, les espaces intérieurs sont rythmés et liés par les éléments structurels. Marquées par cette forte présence, les cloisons intérieures reconnaissent ce jeu de cadence, pour offrir à l’ensemble du plan une lecture et une vision variée de ses différents espaces.

Dans son ensemble, le projet de la Maison des Vins tend à sublimer les qualités du lieu, mais cherche également à mettre en valeur son paysage et son environnement bâti.